C’est parti pour la 3e édition des journées d’échanges sur l’éducation, la formation, l’orientation/insertion scolaire et professionnelle (JEFOSP). Et c’est le lycée Philippe Zinda Kaboré qui a servi de cadre pour abriter cet événement dont le top départ a été donné ce mercredi 25 mars 2015 par la directrice de cabinet du Ministère des enseignements secondaire et supérieur (MESS).
Il n’est pas toujours aisé pour certains élèves ou étudiants d’opérer des choix judicieux quant à la suite de leur formation. Insuffisamment informés sur les différentes possibilités de formations qu’offrent les écoles et instituts, ils se retrouvent « désorientés ». Dans le meilleur des cas, ces élèves et étudiants perdront beaucoup d’années et dans le pire des cas, ils abandonneront leur cursus. Ces problèmes que rencontre l’apprenant burkinabè sont au cœur des préoccupations des JEFOSP qui se veulent être un cadre d’échanges entre promoteurs d’établissements, enseignants, parents d’élèves et élèves. Pour sa troisième édition qui se tient du 25 au 27 mars sous le thème « Reformes éducatives et développement des compétences : état des lieux et exigences pour les filières, les structures et les institutions de formation », les participants auront droit à des communications, des stands d’information sur les filières de formation et les structures existantes.
Considéré comme le « Rood-Wooko (marché) » de l’orientation et de la formation, les JEFOSP sont organisées avec le soutien du Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur du Burkina et l’Université technique de Dresde en Allemagne. Depuis trois ans, cette dernière représentée par le Pr Hartmann est en partenariat avec l’Université de Koudougou (UK). Et cela n’a été en partie possible grâce au Dr Eric Sawadogo, l’un des promoteurs des JEFOSP. Ce partenariat va permettre, à en croire le Pr Jean Claude Bationo de l’UK, d’ouvrir un Master en formation technique et professionnelle à compter de l’année académique 2015-2016. Mais avant la concrétisation de ce projet, une séance de travail s’est tenue la veille (ndlr : mardi 24 mars 2015) dans le but d’identifier les besoins du Master au niveau du Burkina. Aussi, il est prévu dans le cadre du partenariat, la création d’un centre d’excellence entre les deux universités.
Les filières de formation doivent donc répondre aux besoins du moment au Burkina Faso. Et pour Mme Aminata Sankara, directrice de cabinet du MESS, « il sera inconcevable, voire regrettable, sinon injuste de léguer à la jeune génération un capital insuffisamment outillé, en déphasage avec les exigences de la mobilisation en perpétuelle mutation ». Et pour atteindre ses objectifs, les JEFOSP rassemblent toujours le Ministère de l’éducation nationale, les structures du MESS tels que CIOSPB (Centre national de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle, et des Bourses) et aussi le Ministère de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi (MJFPE). En plus des communications qui seront données, notons que cet évènement sera une aubaine pour les chercheurs de venir présenter les résultats de leur recherches, lesquelles étaient toujours confrontées aux problèmes de vulgarisation. C’est pourquoi, la directrice du cabinet du MESS a exhorté les acteurs à prendre part activement aux échanges qui auront lieu durant ces 72 heures. Après cela, elle a visité en compagnies des officiels, des stands d’écoles de formations.
Espérons donc qu’avec les JEFOSP, l’élève autrefois mal orienté, ne devienne pas un étudiant désorienté. Car comme le Pr Jean Claude Bationo « l’on peut réussir si l’on est suffisamment informé sur les orientations et les filières de formations et qu’on choisit bien son profil ».
En rappel, une minute de silence a été observée par les participants à la mémoire des victimes du crash de l’A320 de Germanwings parmi lesquelles se trouvaient plus d’une soixantaine d’Allemands.
Herman Frédéric BASSOLE
Les jeunes du Faso
Considéré comme le « Rood-Wooko (marché) » de l’orientation et de la formation, les JEFOSP sont organisées avec le soutien du Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur du Burkina et l’Université technique de Dresde en Allemagne. Depuis trois ans, cette dernière représentée par le Pr Hartmann est en partenariat avec l’Université de Koudougou (UK). Et cela n’a été en partie possible grâce au Dr Eric Sawadogo, l’un des promoteurs des JEFOSP. Ce partenariat va permettre, à en croire le Pr Jean Claude Bationo de l’UK, d’ouvrir un Master en formation technique et professionnelle à compter de l’année académique 2015-2016. Mais avant la concrétisation de ce projet, une séance de travail s’est tenue la veille (ndlr : mardi 24 mars 2015) dans le but d’identifier les besoins du Master au niveau du Burkina. Aussi, il est prévu dans le cadre du partenariat, la création d’un centre d’excellence entre les deux universités.
Les filières de formation doivent donc répondre aux besoins du moment au Burkina Faso. Et pour Mme Aminata Sankara, directrice de cabinet du MESS, « il sera inconcevable, voire regrettable, sinon injuste de léguer à la jeune génération un capital insuffisamment outillé, en déphasage avec les exigences de la mobilisation en perpétuelle mutation ». Et pour atteindre ses objectifs, les JEFOSP rassemblent toujours le Ministère de l’éducation nationale, les structures du MESS tels que CIOSPB (Centre national de l’information, de l’orientation scolaire et professionnelle, et des Bourses) et aussi le Ministère de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi (MJFPE). En plus des communications qui seront données, notons que cet évènement sera une aubaine pour les chercheurs de venir présenter les résultats de leur recherches, lesquelles étaient toujours confrontées aux problèmes de vulgarisation. C’est pourquoi, la directrice du cabinet du MESS a exhorté les acteurs à prendre part activement aux échanges qui auront lieu durant ces 72 heures. Après cela, elle a visité en compagnies des officiels, des stands d’écoles de formations.
Espérons donc qu’avec les JEFOSP, l’élève autrefois mal orienté, ne devienne pas un étudiant désorienté. Car comme le Pr Jean Claude Bationo « l’on peut réussir si l’on est suffisamment informé sur les orientations et les filières de formations et qu’on choisit bien son profil ».
En rappel, une minute de silence a été observée par les participants à la mémoire des victimes du crash de l’A320 de Germanwings parmi lesquelles se trouvaient plus d’une soixantaine d’Allemands.
Herman Frédéric BASSOLE
Les jeunes du Faso